M’arrachant à la contemplation de mon reflet morbide, Belzebuth me tira par les cheveux. Je voulus me retenir aux rideaux du lit, manquai de peu de les toucher, passai au pied d’un Quatre impassible, pour finir par franchir la porte. Malgré mes hurlements, Belzebuth ne desserra pas sa prise, et je descendis les trois ou … Lire la suite de Ap 4 : « Ça tombe bien, j’en avais assez de causer »
Romans
Ap 3 : « Est-ce que je ressemble à une olive? »
« Aloooors, comment va notre nouveau portier, bien dormi ? » Quatre s’inclina au passage de Belzebuth et referma la porte derrière lui. Le Commandant des Enfers s’avança, mais resta dans la pénombre, en retrait et à bonne distance de moi. Ses cheveux ébouriffés luisaient sous la faible lumière, et ses mèches désordonnées retombaient sur le haut de … Lire la suite de Ap 3 : « Est-ce que je ressemble à une olive? »
Ap 2 : « Réveillée? »
Un étrange bruissement me tira de mon sommeil. Allongée dans le lit, j’entrouvris un œil. Baigné dans une faible lumière rougeâtre, le matin approchait, mais il faisait encore sombre. Je me tournai sur le côté, et relevai les jambes contre mon ventre. Je saisis un oreiller et le serrai dans mes bras. Il me restait … Lire la suite de Ap 2 : « Réveillée? »
Ap 1 : « Lèche-cul… »
« Que signifie tout ceci ? Qui est-ce ? tonna une voix grave au-dessus de nous. — Mon Roi, dit Stolas en effectuant une révérence d’un mouvement d’aile gracieux, voici Perse Evans. C’est un gardien qui s’est apparemment éveillé pour remplacer Sërberus qui nous a quittés. Décédé, mon Roi », précisa-t-il. Prisonnière des bras de Quatre, je levai la … Lire la suite de Ap 1 : « Lèche-cul… »
Prologue : Azazel
Ça y est, Apocalypse: l'éveil du gardien est terminé. Rude, n'est-ce pas? Après relecture et réception de nombreux "PUTAIN", signes de la fin de votre lecture, je me suis dis qu'ajouter un prologue ne serait pas une mauvaise idée. Bonne lecture, et rendez-vous sur la page Apocalypse : le chant des buccins pour la suite … Lire la suite de Prologue : Azazel
Interlude : Astaroth
Petit délire après le chapitre 35, histoire d'avoir un autre point de vue, celui d'Astaroth, Lieutenant de Belzebuth. Bonne lecture! Un boucan de tous les diables résonnait dans les couloirs de la tour, provenant de la salle du Conseil. Je supposais que Belzebuth était encore en train de passer ses nerfs sur le mobilier. Une … Lire la suite de Interlude : Astaroth
Ap 1 : « Alors nous avons un accord ? »
« Si nous réussissons, cela changerait la face du monde et, plus que tout, nous serions enfin libres. Après toutes ces années, je n’osais plus en rêver. Cinq semaines humaines, tu as dit ? Cela me laissera le temps d’agir de mon côté. Tu es sûr qu’ils ne se douteront de rien ? — Aie un peu confiance … Lire la suite de Ap 1 : « Alors nous avons un accord ? »
Ap 2 : « la Queen Bee des Freaks »
La sonnerie du réveil s’enclencha. Il était sept heures. Allongée dans mon lit, emmitouflée dans l’épaisse couette de plumes hivernale, j’ouvris un œil pour contempler la boule blanche qui pendait au plafond. Les phares des voitures, déjà en route vers leur travail, défilaient sur elle en une houle de lames lumineuses. Je n’avais pas envie … Lire la suite de Ap 2 : « la Queen Bee des Freaks »
Ap 3 : « profites-en pour travailler le galbe de tes mollets »
« Tiens, tiens, que me vaut cette charmante visite, Bel ? — Pourquoi ce sarcasme ? J’avais du temps libre. Je me suis dit que cela faisait longtemps que je n’étais pas venu par ici, dire bonjour, voir comment tu allais, si tu ne manquais de rien… — Oh, et bien, si tu t’es mis … Lire la suite de Ap 3 : « profites-en pour travailler le galbe de tes mollets »
Ap 4 : « flan aubergine chocolat noir basilic »
« Putain… c’était quoi ça ? » Je me redressai d’un bond dans mon lit, l’esprit troublé par ces voix qui résonnaient encore dans ma tête en un écho lointain. Le réveil sonnait en continu, et mes draps étaient trempés de sueur. Mon psy appelle cela des terreurs nocturnes, mais cette fois, c’était différent de … Lire la suite de Ap 4 : « flan aubergine chocolat noir basilic »
Ap 5 : « Il a posé des congés »
« Malgré la mécanique impeccable de notre plan, il semblerait que nous ayons, comme qui dirait, un fâcheux petit imprévu. Sans compter que ça s’agite dans les bas-fonds. Nous avons eu des fuites, ici. — Je me fiche de tes fuites ! Je me fiche de comment tu gères ton Royaume ! Tu m’avais assuré qu’il n’y aurait … Lire la suite de Ap 5 : « Il a posé des congés »
Ap 6 : « Bon, Vomito, t’es prête ? »
Le lendemain matin, j’arborais ma tête la plus dévastée qu’il m’ait été donné d’avoir, depuis que mon sommeil avait décidé de jouer son nombre d’heures sur un tirage de dé. Sans savoir qui était ce « Bel », il commençait déjà à me gonfler à squatter mes rêves. Qu’il vienne d’une série, d’un souvenir, ou … Lire la suite de Ap 6 : « Bon, Vomito, t’es prête ? »
Ap 7 : « J’ai failli attendre »
La nuit arriva, et je fus à nouveau happée dans le néant de mes rêves, où tout y était sombre et où, privée d'une bonne partie de mes sens, j’étais captive du brouillard. Mais cette fois, il y avait quelque chose de différent. L’odeur d’une cigarette flottait dans l’air. Mon pied se posa sur le … Lire la suite de Ap 7 : « J’ai failli attendre »
Ap 8 : « Feu. Viande. Manger. »
« Perse ! Je t’en supplie, réveille-toi ! » L’oxygène s’engouffra dans mes poumons dans une inspiration désespérée. Je me redressai d’un bond, tenant ma gorge entre les mains. Mon corps tout entier tremblait et suait à grosses gouttes. Assise sur le bord de mon lit, ma mère était livide. La terreur se lisait sur son visage. Elle m’enlaça … Lire la suite de Ap 8 : « Feu. Viande. Manger. »
Ap 9 : « Je me sens d’humeur à me faire un Dieu ce soir »
Le feu crépitait. Des paillettes de braises, propulsées par les flammes, s’élevaient jusqu’à atteindre la cime des arbres. L’enceinte posée sur la benne du pick-up de Jackson hurlait une vieille playlist de métal, de celles qu’écoutaient nos aînés. On se sentait cool de faire comme eux, de prôner la vraie musique. Élise grinçait un peu, … Lire la suite de Ap 9 : « Je me sens d’humeur à me faire un Dieu ce soir »
Ap 10 : « Je peux être délicat parfois »
Froid. Sombre. À nouveau. Mes yeux étaient ouverts. Je flottais dans l’air. Encore un putain de rêve. Quelle conne, j’avais oublié de boire la tisane. Elle devait m’empêcher de dormir, ou… de rêver. En fait, je n’avais aucune idée de ce que pouvait contenir la tisane que me préparait ma mère ou des effets qu’elle … Lire la suite de Ap 10 : « Je peux être délicat parfois »
Ap 11 : « Le jour s’annonçait »
J’ouvris les yeux pour découvrir la toile de ma tente. « Je suis réveillée ! » hurlai-je en me redressant. La stupeur se lut sur le visage paniqué de Gabriel, qui se trouvait à mes pieds, en train de fouiller mon sac. « Qu’est-ce que tu fous là, toi ? » Je lui assénai un coup de pied en … Lire la suite de Ap 11 : « Le jour s’annonçait »
Ap 12 : « Il plut sur mes bottines »
Deux brancards descendirent le perron en émettant un claquement à chaque marche. Tour à tour, les sacs en plastiques noirs, attachés par de larges lanières, disparurent dans le fourgon. C’était fini. Plus de sirènes, plus de bruit. Il ne restait plus que les lumières bicolores de la voiture de police qui s’acharnaient à m’agresser la … Lire la suite de Ap 12 : « Il plut sur mes bottines »
Ap 13 : « Lamentable »
Je m’éveillai dans une grande salle au plafond voûté, sans fenêtres. Un coup d’œil à mes mains : elles étaient éthérées. La nuit dernière, sous cette forme, il n’avait pas pu me voir. J’espérai que cette fois ne fasse pas exception. J’avançai à tâtons dans ce flou habituel, mais ici, il faisait particulièrement sombre. Mon … Lire la suite de Ap 13 : « Lamentable »
Ap 14 : « C’est par-fait. »
Je tremblais, assise sur le bord du lit. Des gouttes de sueur coulaient le long de mes tempes et je respirais avec difficulté tant mon cœur battait à tout rompre. Mes jambes peinèrent à me porter jusqu’à la salle de bain. Il me fallait de l’eau froide pour rassembler mes esprits. Le visage dégoulinant entre … Lire la suite de Ap 14 : « C’est par-fait. »