Ça y est, Apocalypse: l'éveil du gardien est terminé. Rude, n'est-ce pas? Après relecture et réception de nombreux "PUTAIN", signes de la fin de votre lecture, je me suis dis qu'ajouter un prologue ne serait pas une mauvaise idée. Bonne lecture, et rendez-vous sur la page Apocalypse : le chant des buccins pour la suite … Lire la suite de Prologue : Azazel
Apocalypse l’éveil du gardien
Interlude : Astaroth
Petit délire après le chapitre 35, histoire d'avoir un autre point de vue, celui d'Astaroth, Lieutenant de Belzebuth. Bonne lecture! Un boucan de tous les diables résonnait dans les couloirs de la tour, provenant de la salle du Conseil. Je supposais que Belzebuth était encore en train de passer ses nerfs sur le mobilier. Une … Lire la suite de Interlude : Astaroth
Ap 1 : « Alors nous avons un accord ? »
« Si nous réussissons, cela changerait la face du monde et, plus que tout, nous serions enfin libres. Après toutes ces années, je n’osais plus en rêver. Cinq semaines humaines, tu as dit ? Cela me laissera le temps d’agir de mon côté. Tu es sûr qu’ils ne se douteront de rien ? — Aie un peu confiance … Lire la suite de Ap 1 : « Alors nous avons un accord ? »
Ap 2 : « la Queen Bee des Freaks »
La sonnerie du réveil s’enclencha. Il était sept heures. Allongée dans mon lit, emmitouflée dans l’épaisse couette de plumes hivernale, j’ouvris un œil pour contempler la boule blanche qui pendait au plafond. Les phares des voitures, déjà en route vers leur travail, défilaient sur elle en une houle de lames lumineuses. Je n’avais pas envie … Lire la suite de Ap 2 : « la Queen Bee des Freaks »
Ap 3 : « profites-en pour travailler le galbe de tes mollets »
« Que viens-tu faire ici, Bel ? Je te l’ai déjà dit, je ne peux te faire passer sans autorisation. — Oh, je ne suis pas là pour ça cette fois, rassure-toi. J’avais du temps libre. Je me suis dit que cela faisait longtemps que je n’étais pas venu te saluer, voir comment tu allais, si tu … Lire la suite de Ap 3 : « profites-en pour travailler le galbe de tes mollets »
Ap 4 : « flan aubergine chocolat noir basilic »
« Putain… c’était quoi ça ? » Je me redressai dans mon lit, l’esprit troublé par ces voix qui résonnaient encore dans ma tête en un écho lointain. Le réveil sonnait en continu, et mes draps étaient trempés de sueur. Mon psy appelle cela des terreurs nocturnes, mais là, c’était différent de quelques cauchemars d’enfant. Ça semblait bien … Lire la suite de Ap 4 : « flan aubergine chocolat noir basilic »
Ap 5 : « Il a posé des congés »
« Malgré la mécanique impeccable de notre plan, il semblerait que nous ayons, comme qui dirait, un fâcheux petit imprévu. Sans compter que ça s’agite dans les bas-fonds. Nous avons eu des fuites, ici. — Je me fiche de tes fuites ! Je me fiche de comment tu gères ton Royaume ! Tu m’avais assuré qu’il n’y aurait … Lire la suite de Ap 5 : « Il a posé des congés »
Ap 6 : « Bon, Vomito, t’es prête ? »
Le lendemain matin, j’arborais ma tête la plus dévastée qu’il m’ait été donné d’avoir depuis que mon sommeil avait décidé de jouer son nombre d’heures sur un tirage de dé. Sans savoir qui était ce « Bel », il commençait déjà à me gonfler à squatter mes rêves. Qu’il vienne d’une série fantastique ou d’une dimension parallèle, … Lire la suite de Ap 6 : « Bon, Vomito, t’es prête ? »
Ap 7 : « J’ai failli attendre »
Lorsque la nuit arriva, je fus à nouveau happée dans mes rêves. Tout était sombre et, privée d’une bonne partie de mes sens, j’étais captive du brouillard. Mais cette fois, il y avait quelque chose de différent. L’odeur d’une cigarette flottait dans l’air. Mon pied se posa sur ce sol meuble que je commençais à … Lire la suite de Ap 7 : « J’ai failli attendre »
Ap 8 : « Feu. Viande. Manger. »
« Perse ! Perse ! Je t’en supplie, réveille-toi ! » L’oxygène s’engouffra dans mes poumons dans une inspiration désespérée. Je me redressai d’un bond, tenant ma gorge entre les mains. Mon corps tout entier tremblait et suait à grosses gouttes. Assise sur le bord de mon lit, ma mère était livide. Elle m’enlaça en remerciant le ciel. « J’ai cru … Lire la suite de Ap 8 : « Feu. Viande. Manger. »
Ap 9 : « Je me sens d’humeur à me faire un Dieu ce soir »
Le feu crépitait. Des paillettes de braises, propulsées par les flammes, s’élevaient jusqu’à atteindre la cime des arbres. L’enceinte posée sur la benne du pick-up de Jackson hurlait une playlist de hard rock. Élise grinçait un peu, car ce n’était pas son style de prédilection. Avec le ballet, les musiques classiques rythmaient son quotidien. Elle … Lire la suite de Ap 9 : « Je me sens d’humeur à me faire un Dieu ce soir »
Ap 10 : « Je peux être délicat parfois »
Froid. Sombre. À nouveau. Mes yeux étaient ouverts. Je flottais dans l’air. Encore un putain de rêve. Quelle idiote, j’avais oublié de boire la tisane. Elle devait m’empêcher de dormir. Je crois. En fait, je n’avais aucune idée de ce que pouvait contenir la tisane que m’avait préparée ma mère, ou des effets qu’elle était … Lire la suite de Ap 10 : « Je peux être délicat parfois »
Ap 11 : « Le jour s’annonçait »
Avertissement spécial: mort J’ouvris les yeux pour découvrir la toile de ma tente. « Je suis réveillée ! » hurlai-je en me redressant. La stupeur se lut sur le visage de Gabriel, qui se trouvait à mes pieds, en train de fouiller dans mon sac. « Qu’est-ce que tu fous là, toi ? » Je lui assénai un coup de pied … Lire la suite de Ap 11 : « Le jour s’annonçait »
Ap 12 : « Il plut sur mes bottines »
Deux brancards descendirent du perron en émettant un claquement à chaque marche. Tour à tour, les sacs en plastique noir, attachés par des lanières, disparurent dans un fourgon. C’était fini. Plus de sirènes, plus de hurlement. Il ne restait que les lumières bicolores de la voiture de police qui s’acharnaient à m’agresser la rétine, et … Lire la suite de Ap 12 : « Il plut sur mes bottines »
Ap 13 : « Lamentable »
Je sus, en ouvrant les yeux, que je me trouvais à nouveau là-bas, perdue dans cette obscurité dense, froide, et humide. Je jetai un coup d’œil à mes mains : elles étaient éthérées. La nuit dernière, sous cette forme, il n’avait pas pu me voir. J’espérais que cet exploit se renouvelle. J’avançai à tâtons dans le … Lire la suite de Ap 13 : « Lamentable »
Ap 14 : « C’est par-fait. »
Je tremblais, assise sur le bord du lit. Des gouttes de sueur coulaient le long de mes tempes et je respirais avec difficulté tant mon cœur battait à tout rompre. Mes jambes peinèrent à me porter jusqu’à la salle de bain. Il me fallait de l’eau froide pour rassembler mes esprits. Le visage dégoulinant entre … Lire la suite de Ap 14 : « C’est par-fait. »
Ap 15 : « saleté de sale fouine fouilleuse de sac »
Inutile de préciser que je ne mis pas un pied en cours. Non seulement je n’avais pas fini ma lecture du manuscrit, mais je manquais cruellement de sommeil. Je ne voulais pas risquer de me retrouver à la merci de Belzebuth dans sa forêt maudite… ou de prendre des heures de colle pour m’être endormie … Lire la suite de Ap 15 : « saleté de sale fouine fouilleuse de sac »
Ap 16 : « Vieille conne. »
Contre toute attente, le sommeil vint. La fatigue avait supplanté les angoisses et réminiscences sordides. Je flottais. Je me sentais bien, la tête dans le coton, légère, emprisonnée dans un cocon doux et chaud. Enfin une vraie nuit. Pas de voyage dans l’autre monde, pas de rêves étranges. Juste mon corps lourd enfoncé dans le … Lire la suite de Ap 16 : « Vieille conne. »
Ap 17 : « Perse, arrête ça »
Avertissement spécial : thématique du suicide « Seth, c’est encore Perse. Perse Evans, tu sais, celle qui vit chez toi et qui n’a toujours pas de tes nouvelles malgré mes douze derniers appels. Ce serait bien que tu décroches. Rappelle-moi. S’il te plaît. » Dans la cuisine, Roberta s’affairait à préparer un déjeuner convenable. C’était assez drôle … Lire la suite de Ap 17 : « Perse, arrête ça »
Ap 18 : « Merdemerdemerde »
Les branches se baissaient pour me fouetter le visage. Mes pas s’enlisaient dans la mousse épaisse. La terre détrempée happait mes pieds. Les racines des arbres se levaient à mon passage, cherchant à me faire trébucher. La forêt était si dense qu’aucun rayon de soleil n’y pénétrait. J’avais froid. La brume me collait à la … Lire la suite de Ap 18 : « Merdemerdemerde »