Apocalypse : le chant des buccins est en pause.
Apocalypse : le chant des buccins est en pause.

Apocalypse : le chant des buccins est en pause.

Je ne sais pas quand je reprendrais la publication des chapitres, et ça m’attriste de ne pas être arrivée à tenir mes objectifs.

[EDIT] J’ai repris après un repos d’un mois.

Challenge : l’écriture au fil de l’eau

Le premier tome a été écrit de cette façon : un chapitre par semaine. C’était difficile, mais extrêmement challengeant.

J’ai adoré ce format.

Ça m’a motivé, ça m’a appris à voir loin, vite, à anticiper, à relier les intrigues, à laisser libre court à ma façon de penser. Je créais, j’écrivais, je corrigeais, je relisais, et recorrigeais chaque chapitre l’un après l’autre.

Ainsi, j’ai pu suivre l’évolution de l’histoire au poil de c*l, moi qui ai plutôt tendance à perdre le fil.  

Un brainstorming constant

Comme certains, je réfléchis en tentacules : quand j’ai une idée qui pop, elle se développe instantanément en dizaines de ramifications. Ma tête est un immense tableau noir sur lequel je relie les fils, fais des choix et rédige ensuite.

Brainstormer et écrire sont des activités que je fais en parallèle. Si je réfléchis à toute l’histoire avant, je perds le « feu » de la rédaction.

Mes fins sont toutes écrites, mais pas le chemin pour les atteindre. Enfin, si, les grandes lignes, les évènements, les rebondissements, les renversements de situation, mais pas tout. Je me laisse toujours de la marge pour créer.

En revanche, je dois toujours savoir d’où je viens et où je vais. Sans ces deux informations, je ne peux pas avancer.

C’est mon problème actuel.

Transformation capitale

Je n’ai pas de « blocage » d’écriture, rassurez-vous. Mais suite aux retours de ma lectrice professionnelle (qui est adorable et que je remercie mille fois pour son travail de fond !) il apparait que le personnage de Perse est… bancal. Mal construit, peu d’attachement, chiante, et pleine de défauts pas aimables.

Je ne sais plus d’où je viens.

Pour être honnête, je n’ai jamais cherché à en faire une Mary Sue, une héroïne parfaite. Au contraire. Mais je n’ai pas envie que les futurs ou possibles lecteurs lâchent prise sur cette histoire à cause du trop grand nombre d’imperfections de la protagoniste.

C’est elle qui tient l’histoire entre ses mains, c’est elle que l’on suit.

Oui, elle est humaine, avec ses qualités et ses défauts. C’est l’équilibre entre eux que je dois rétablir (comme elle, tient !)

Pour ce faire, j’ai besoin de revoir son personnage au complet et bosser mon sujet à fond.
Merci Orson Scott Card!

J’ai besoin de prendre du temps avec elle, de lui parler, de lui demander pourquoi elle fait ça et pas ça, qu’est-ce qui la pousse, quels sont ses rêves. Parce qu’actuellement, elle est plus ma narratrice que mon héroïne. J’ai l’impression de ne rien savoir d’elle, d’avoir quitté sa tête.

L’amour, toujours l’amour

Je veux que vous, lecteurs, l’appréciez. Je vous que vous vibriez avec elle, que vous souffriez avec elle, et que, quand le temps sera venu pour moi de vous révéler l’étendue de ses capacités, que vous ne la laissiez pas tomber.

Parce qu’elle va faire des choix de merde.

Des choix humains qu’on n’aime pas lire dans les romans, mais que moi, j’ai envie de lire. J’en ai ras le cul de la bienséance. Aux chiottes les choix justes et éthiques, c’est le cœur, et seulement le cœur, qui me guide et qui guidera Perse dans l’avenir.

Si je sais à quel point on peut faire preuve d’indulgence quand on apprécie quelqu’un, je sais aussi que le contraire est impossible.

Des changements à venir

Ainsi, pour le bien de la suite d’Apocalypse, je vais revoir le tome 1 en conséquence.

Préparez-vous, Perse va grandir d’un coup sec. Fini les 17 ans et au lycée, on passe à la vingtaine et à l’université pour pouvoir vous coller plus de scènes gore et de langage châtié en toute impunité.

D’autres changements sont en cours de réflexion, mais le fond de l’histoire ne bougera pas :

  • Perse est un gardien, un passeur, qui refuse de prendre la place de Sërberus devant la porte des Enfers.
  • Sasha, Élise, Max et Jade ne changeront pas non plus, je les aime trop comme elles sont. Elles auront juste quelques années de plus, une meilleure résistance à l’alcool, l’autorisation de conduire (pas les deux à la fois, hein !) et Jade pourra fêter ses 17 ans.
  • Seth aura plus de consistance. Je sais que beaucoup se sont demandés ce qu’il fichait au milieu de ce bordel, et pourquoi il ne se cassait pas voir ailleurs si l’eau bénite y était plus fraîche. Il a une dette envers Perse, mais je n’ai pas mis l’accent dessus. En dehors de ça, il reste aussi con et hautain qu’il l’est déjà.
  • Malgré l’insistance de ma lectrice professionnelle à propos de Belzebuth, il ne changera pas. Je l’aime tel qu’il est, même si on ne sait que peu de choses sur lui. Nombreux d’entre vous ont déjà compris qu’il n’était pas un vilain très très vilain, et que tout n’était qu’une question de point de vue. Cela restera intact.
  • Azazel est intouchable. Pas une virgule. Pas une moustache.
  • Pareil pour Quatre et Gabriel, ainsi que les autres personnages secondaires et tertiaires.
  • Le chemin vers l’antidote risque d’être moins facile, pour le bien des besoins en rebondissements, mais la finalité reste la même.

Rassurés ?

Ces modifications ne seront pas un frein dans la lecture de ce tome 2. Promis, j’appuierais sur les nouveaux éléments si besoin, le moment venu.

Merci pour elle

Si vous avez soutenus Perse malgré tout ses défauts, merci. Merci pour elle.

Perse revient très bientôt dans une version plus « Ichigo Kurosaki » que « Caliméro » (qui reste le rôle de prédilection de Lucifer, par contre !). Car oui, mon inspiration principale de Perse vient du manga Bleach, ainsi que d’un vieux comics nommé « DarkChylde », de Buffy, et d’une version alternative du personnage de Magik (Marvel).

Ichigo

DarkChylde

Buffy

Magik

Pour ceux qui se demandaient pourquoi Perse était blonde, la réponse parait logique maintenant 😉